20 ans de l’Université franco-italienne

A l’occasion des 20 ans de l’Université Franco Italienne / Università Italo Francese (UFI/UIF), une conférence a été organisée le mercredi 21 novembre au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. De nombreuses personnalités de la communauté scientifique et académique des deux pays participaient à cette journée consacrée aux défis de l’intelligence artificielle.

Jean-Paul Roumegas, conseiller international et partenariats du Cnous, coordinateur du projet de carte étudiante européenne, président de l’ECStA, a participé à l’ouverture du congrès organisé pour les 20 ans de l’Université franco-italienne.

Comme l’a souligné dans son discours inaugural la Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation à l’ouverture de la commémoration des 20 ans de l’Université franco-italienne, « la structuration d’universités européennes passe également aujourd’hui par des outils innovants comme la Carte étudiante européenne qui est mise en œuvre depuis la rentrée 2018. Projet né d’une initiative franco-italienne, il compte désormais 43 universités adhérentes, dont 17 françaises et 5 italiennes ».

L’ouverture du congrès a été l’occasion de faire le bilan des 20 ans de ce réseau et d’en rappeler les missions et le rôle privilégié dans le contexte européen à l’heure des « universités européennes », voulues par le Président de la République française et reprises par le sommet des chefs d’état à Göteborg en novembre 2017, et d’ores et déjà au cœur du nouveau programme Erasmus+.

En construisant des parcours de formation conjoints, polycentriques, les universités européennes relèveront un défi de taille : celui de l’harmonisation au-delà des universités, des systèmes de formation nationaux. Elles inaugureront une nouvelle étape de l’intégration européenne, comme le rappelait Federico Cinquepalmi, chef du service international du Ministère italien de l’éducation et de la recherche.

La carte étudiante européenne est dans le cahier des charges des universités européennes comme un des critères d’éligibilité. Pour l’université franco-italienne, dont les programmes reposent sur la mobilité des étudiants et des enseignants-chercheurs, la carte est emblématique et sera un outil précieux de fluidification des processus administratifs de mobilité pour les personnels et les étudiants comme pour les institutions.

Après la conférence ministérielle de Bologne qui s’est tenue en mai 2018 à Paris et a salué la carte européenne, le secrétariat du processus de Bologne passe de la France à l’Italie. Né d’une initiative franco-italienne en 2013 ce projet devrait donc bénéficier de vents favorables en vue de la prochaine conférence, en 2020 à Rome.

Voir Publication du 21.11.2018 sur le site du Ministère français de l’enseignement supérieur :

http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid136221/20e-anniversaire-de-l-universite-franco-italienne-ufi-uif.html